Dédicace Régis Sénécal samedi 4 mai à partir de 15h
Comédien et metteur en scène, Régis Sénécal dirigé pendant vingt-quatre ans, près de Rouen, une scène conventionnée d’intérêt national pour la chanson. Auteur de pièces de théâtre il a par ailleurs écrit et co-écrit des ouvrages sur l’histoire locale. Il a accueilli de nombreux écrivains dans les cafés Littéraires qu’il a programmés. Pendant la Perestroïka il s’est intéressé à la musique rock et à la peinture russe, autour desquelles il a créé plusieurs événements.
L’auteur a également œuvré à de nombreux échanges autour de la francophonie avec le Québec et l’Afrique de l’Ouest. Il est membre de l’Académie Charles Cros. Régis Sénécal a 21 ans lorsqu’il effectue son premier voyage au Portugal en juillet 1974, quelques mois après le putsch des capitaines. Il s’y rendra une seconde fois en avril 1975, puis une troisième en juillet de la même année. Il restera jusqu’à aujourd’hui impressionné par ce processus révolutionnaire qui lui semble aussi important que la Commune de Paris. Régis Sénécal a publié en 2021 son premier roman : L’Antre du Serpent, dans la collection d’Ici et d’Ailleurs aux éditions Douro.
« J’ai voulu tuer Mário Soares » est son nouveau roman.
Portugal 1974/1975, la révolution des Œillets. Les feuillets que me confie Maria en 1998 narrent de façon succincte une série d’épisodes de sa vie, depuis sa naissance en 1925 à l’aube des années 2000. Étrangement, elle parle assez peu de la période qui se situe pendant la révolution des Œillets, pourtant elle retourne au Portugal entre août 1974 et novembre 1975. Et ce qu’elle en relate dévoile un moment de vie extraordinaire. Les bribes d’informations distillées, témoignent de ce qu’elle est projetée dans le maelström révolutionnaire auprès d’un ami de jeunesse, le leader politique et héros antifasciste Manuel Serra. Elle va en partager intimement les péripéties politiques. Dans cette parenthèse stupéfiante, Maria Portugal, dont le personnage oscille entre faits réels et moments imaginaires, devient l’héroïne de ce roman. Elle va y traverser ce qui fut en Europe le dernier mouvement insurrectionnel où un peuple tente de prendre son destin en main et d’imaginer une autre forme de société. Et si la voie esquissée par la révolution des Œillets était celle que les nations européennes auraient pu prendre ? Le peuple portugais se réveillant après un demi-siècle de dictature a tenté de nous montrer un autre chemin possible.
« J’ai voulu tuer Mário Soares » est une fiction qui révèle des aspects insolites de l’après 25 Avril 1974. 2024 en marquera le cinquantième anniversaire.