Vivants
Quand on est ni vivant ni mort avec un seul but dans la vie (et non des moindres !)
dévorer des humains, on peut difficilement parler de relations sociales.
R ne se souvient pas de son prénom complet. Vous me direz quand on est un zombie on ne se souvient pas de grand-chose. C’est donc reclus dans un aéroport désaffecté, entouré de ses potes zombies, qu’il trompe le temps en collectionnant des objets qui sont susceptibles d’éveiller chez lui la moindre émotion. Lors d’une partie de chasse, il va croiser la route de Julie et de son petit ami Perry, dont il va manger le cerveau (mais sans faire exprès !) et par la même occasion engloutir le passé, les sentiments et les pensées de celui-ci.
C’est là que ça se complique.
En voulant protéger Julie d’une mort atroce et sanglante, il va peu à peu se rapprocher d’elle, et se sentir plus… humain.
R va vite se rendre compte que c’est particulier de vouloir être vivant quand on n’a pas
de pouls. Mais après tout, la vie ce n’est qu’un détail.
Isaac Marion -Vivants - Bragelonne - 17 €
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Benoît Domis