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Fontenoy ne reviendra plus

Publié le par Philippe

La question est pourquoi, pourquoi de brillants intellectuels ont collaboré avec le nazisme, l’opportunisme n’expliquant pas tout. Pour comprendre, Gérard Guégan a écrit la biographie d’un collabo dont il a aimé les livres, Jean Fontenoy.

Fontenoy fut donc un « dégueulasse » qui alla au fond de l’abject car Fontenoy ne faisait jamais rien à moitié. Il soutint Pierre Laval, entra au PPF de Doriot. Et pourtant il admirait Trotski. Antimilitariste, il s’engagea en 1940, mais dans l’armée finlandaise pour repousser l’attaque russe, puis dans la LVF. Il publia un texte d’une niaiserie repoussante sur le camp de concentration d’Oranienburg alors qu’il avait été un grand journaliste. Et puis, il y a le plus terrible, des textes antisémites, une demande faite à Darquier de Pellepoix d’attribution d’un logement confisqué à un juif … Fontenoy, l’époux de la juive roumaine Lizica, un lecteur d’Einstein, de Herzl, un admirateur éperdu de Vladimir Maïakovski …

On le voit, rien n’est simple. Pourquoi Fontenoy a-t-il collaboré ? Les convictions politiques ? On sait que nombre de monarchistes, de nationalistes furent parmi les premiers à répondre à l’appel du 18 juin. L’antisémitisme ? Il était tellement répandu que De Gaulle lui-même dut y mettre le holà à Londres. De plus celui de Fontenoy est douteux …

Fontenoy était un homme complexe, comme l’époque et c’est le grand mérite de Gérard Guégan de nous permettre de le saisir.

Enfin il faut souligner que cette biographie est aussi une œuvre littéraire magnifique. Le style est vigoureux, parfois rugueux ; l’auteur ignore le coup de griffe, à la place il assène des franches taloches. Gérard Guégan possède l’art du raccourci et de la formule : « C’est un dégueulasse ? C’est un dégueulasse. Comme l’époque ? Comme l’époque. ». Ce livre-là sur un collabo n’est pas écrit à l’eau tiède …

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Gérard Guégan - Fontenoy ne reviendra plus - Stock 24€

Publié dans Essais

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Pas Sidney Poitier

Publié le par Emmanuelle

Dans ce nouveau roman, Percival Everett conjugue magistralement l’humour à la satire. Là où les aventures (trépidantes ou folles) de ses personnages (décalés ou désespérément ordinaires) s’allient à des procédés narratifs inattendus, le comique et la réflexion flirtent avec l’absurde. Jubilatoire !

"Je suis le fruit, né sous de mauvais auspices, d’une grossesse hystérique(…) Je suis grand, ai la peau noire, et offre aux yeux du monde l’apparence de M. Sidney Poitier, ce que ma pauvre mère dérangée, et désormais défunte n’aurait pas pu savoir lorsque, à ma naissance, elle me nomma Pas Sidney Poitier."
Avec une telle entrée en matière, Percival Everett pose les jalons de sa nouvelle histoire et donne le ton. Question folie, la mère de notre héros en impose : elle accouche après deux ans de gestation et lui lègue une fortune colossale. Elle l’affuble d’ un parrain singulier, aussi avide qu’insipide, un certain Ted Turner, magnat des médias américains. Question couleur de peau et préjugés raciaux, la vie de notre héros ne manque pas de piment: dès l’enfance jusqu’à l’université, il ressent comme une gêne à son égard. Question patronyme, ses déboires atteignent leur paroxysme : comment faire comprendre au commun des mortels (voire même au lecteur ‘’fatigué’) l’usage de cette négation de prénom et de nom. Sans oublier cette ressemblance physique avec ce célèbre américain, premier acteur noir à recevoir l’Oscar du meilleur acteur en 1963 pour son rôle dans Le lys des champs. Et pourtant, Pas Sidney Poitier s’entête à vouloir de l’ordinaire (une éducation, des amis, des hobbies, etc.).C’est oublier ses multiples handicaps qui feront de sa vie au mieux une suite de péripéties rocambolesques, au pire un enfer. Car ce qu’il faut bien comprendre, c’est que notre héros (qui peut hypnotiser ses contemporains pour les soumettre à sa volonté) rêve pas mal ou (pire!) vit et subit réellement les aventures que son (pas) homonyme a incarnées pour le cinéma. Des références ou des scènes de films comme La Chaîne , Dans la chaleur de la nuit , Devine qui vient dîner ?
comptent parmi les aventures de notre candide. Cerise sur le gâteau : sa rencontre avec un personnage aussi déjanté qu’emblématique. Un certain Percival Everett (himself), professeur d’université débonnaire dont il suit les cours et les conseils. Plus absurdes les uns que les autres, of course ! Savoureux à souhait, ce roman d’apprentissage est bien plus une farce qu’une satire parfois. Cependant, pourvu qu’on s’écarte un peu du comique et des mises en abyme, la problématique raciale est toujours présente. Encore merci et bravo M. Everett !
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Percival Everett - Pas Sidney Poitier - Actes Sud 22,50 €
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anne-Laure Tissut

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Celles qui attendent

Publié le par Emmanuelle

Dans ce quatrième roman de Fatou Diome , destination le Sénégal. Un pays où règnent traditions, polygamie et misère. Un pays que les hommes sont nombreux à vouloir quitter clandestinement. Au péril de leur vie. Coûte que coûte pour rejoindre l’Europe. Le sujet est sensible : ce roman vraiment magnifique !

Extrêmement bien rythmée, cette captivante histoire de femmes mêle chronique sociale et drames personnels. Le réalisme le plus trivial y côtoie malicieusement l’animisme. Pour chanter la douleur et l’angoisse, révéler les désillusions et les faux pas, dénoncer avec détermination des contradictions politiques et culturelles, l’écriture est musicale et pleine de souffle. Ample et houleuse la voix de Fatou Diome a cette force qui vous emporte, une liberté de ton qui vous enchante, un humour qui vous ravit. Sans jamais oublier de dire la rage et la colère avec conviction.

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Fatou Diome - Celles qui attendent - Flammarion   20 €

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Les malheurs de Millie Plume

Publié le par Isabelle

Londres 1876 : Millie Plume est abandonnée dès la naissance à l'hôpital des Enfants-Trouvés puis placée dans une famille d'accueil à la campagne. Turbulente, pleine de vie, Millie grandit dans l'insouciance et l'amour de sa famille adoptive sans pour autant cesser de penser à l'identité de sa vraie mère. Qui peut-elle bien être ? Pourquoi l'avoir abandonnée ? Un jour qu'elle s'est échappée en compagnie d'un de ses frères pour assister à la représentation d'un cirque de passage dans son village, elle a un véritable coup de foudre pour Mme Adeline l'écuyère... C'est elle sa mère, elle en est sûre ! Elles se ressemblent et ont la même chevelure rousse flamboyante. Mais le bonheur de la jeune Millie est de courte durée puisqu'à six ans, elle est ramenée à Londres, à l'orphelinat, pour recevoir une éducation qui fera d'elle une bonne à tout faire. Le lieu est austère, les règles très strictes... Trop strictes pour la bouillonnante Millie qui est punie plus souvent qu'à son tour. Il en faut cependant plus pour entamer son moral et sa bonne humeur. Elle jure de ne jamais oublier sa famille d'accueil, et surtout son grand frère Jem qui a promis qu'il serait là pour elle lorsqu'elle sortirait de l'orphelinat. L'histoire racontée à la première personne rend le récit encore plus fort... On rit, on pleure en même temps que Millie, tout en tremblant pour elle. Jacqueline Wilson trace le portrait d'une petite fille intelligente, vive et bigrement attachante, dans un style résolument moderne pour un roman qui se passe à l'époque victorienne.

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Jacqueline Wilson - Les malheurs de Millie Plume - Gallimard Jeunesse 13,50€
traduit de l'anglais (GB) par Cécile Dutheil de La Rochère

Publié dans Jeunesse

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Scandale à Hollywood

Publié le par Isabelle © Page des Libraires n°143, janvier/février 2011

Le nouveau roman de Ace Atkins nous plonge au cœur de ce qui fut l'un des plus gros scandales d'Hollywood, Le jardin du diable, cette machine à faire et défaire les stars.

Septembre 1921, à San Francisco, Roscoe Arbuckle, légende du cinéma muet, surnommé Fatty, organise une fête dans sa suite de l'hôtel St Francis. Il est alors au somment de sa gloire et l'acteur le mieux payé de l'époque. Lors de cette orgie, l'alcool de contrebande coule à flots (nous sommes en pleine Prohibition) et des starlettes s'invitent à la fête. L'une d'elle, Virginia Rappe est retrouvée fortement alcoolisée, malade et à demie nue dans une des chambres. Elle meurt trois jours plus tard. Roscoe Arbuckle est accusé de viol et d'homicide involontaire. Il faudra trois procès avant qu'il ne soit acquitté mais sa carrière est ruinée. Sam Hammett, détective de l'agence Pinkerton, plus tard Dashiell Hammett lorsqu'il commencera à écrire, est chargé par les avocats de la défense de faire la lumière sur l'affaire. Il va très vite comprendre que Arbuckle a été victime d'un complot et que W.R. Hearst, magnat d'une presse particulièrement hostile à l'acteur, n'est pas étranger à tout ça. C'est sur son enquête qu'est basé le roman; un roman noir et historique dans lequel la ville de San Francisco fait figure de personnage à part entière. Ace Atkins compose un récit brillant qui donne des envies de cinéma en noir et blanc.

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Ace Atkins - Le Jardin du Diable - Ed. du Masque 21, 50 €
Traduit de l'anglais (Etas-Unis) par Christophe Mercier

Publié dans Polar

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Sans Âme

Publié le par Tiffany

C’est une histoire de vampires, de loups-garous et d’ombrelles.

En pleine époque Victorienne, Mademoiselle Alexia Tarabotti a quelques problèmes dans sa vie. Premièrement, elle n’a pas d’âme. Ensuite elle a des origines italiennes franchement mal vues dans la bonne société Londonienne. Et pour finir elle est vieille fille. Ajoutons à cela que sa famille est vénale, en particulier ses sœurs dont le principal objectif dans la vie est d’avoir une paire de gants assortie à leur nouvelle robe. Alors quand un vampire mal intentionné se jette sur elle pour la mordre - alors qu’ils n’ont même pas été présentés ! - elle le tue malencontreusement avec son ombrelle. Dès lors, la situation devient pour le moins  malséante.

D’autant que des vampires disparaissent mystérieusement, et il semblerait que Mademoiselle Alexia soit au cœur du mystère… Tout cela n’irait pas si mal, si un inspecteur loup-garou – Lord Macon - bourru, brutal, grossier et ultra séduisant n’était pas mêlé à l’affaire. Comme si  notre héroïne n’avait pas déjà assez de soucis pour démêler cette enquête, il faut également faire face à cet inspecteur dont les avances deviennent pressantes. Il faut le dire : tout cela est définitivement, indubitablement et délicieusement inconvenant !

Des personnages attachants et un humour décapant ! A consommer immédiatement !

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Gail Carriger - Sans Âme, une aventure d'Alexia Tarabotti - Orbit 16,50 €
traduit de l'anglais (GB) par Sylvie Denis

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Le Troisième Chimpanzé

Publié le par Philippe

Le « troisième chimpanzé » c’est l’Homme. Seul 1,6 % de nos gènes diffèrent de ceux de nos simiesques cousins, 1,6 % qui ont permis l’art, la culture, le langage mais aussi la toxicomanie, la xénophobie et le génocide, le propre de l’Homme quoi ! Comment cette petite différence a-t-elle suffi à nous faire faire un tel bond ?

Grace à sa culture invraisemblable, tour à tour ornithologue, biologiste, paléoanthropologue, linguiste, historien, sociologue, écologue l’ami Jared nous montre que si nos capacités sont bien hors-norme dans la nature, elles ne sont toutefois pas totalement absentes chez les animaux. De plus conjuguées à nos tendances destructrices, elles peuvent devenir dévastatrices et menacer la survie de notre espèce.
Avec clarté, humour et un ton volontiers iconoclaste, Jared Diamond traite de quantité de sujets.

Juste pour vous faire envie en voici une petite liste :

- de notre place parmi les primates (et non, nous ne sommes pas les derniers ! )
- de l’avantage d’avoir des vieillards dans son clan
- des bienfaits de la ménopause
- de la monogamie et donc … de l’adultère
- de la taille des testicules
- du choix du conjoint (aucun rapport avec le thème précédent …)
- de l’origine des races
- du langage des vervets (et oui il faut aller chercher le dictionnaire)
- des créoles et des pidgins
- des berceaux des ptilornorhynques (re-dico et un gros cette fois)
- de l’adoption de l’agriculture à 23h54
- de la toxicomanie et de la queue des oiseaux de paradis
- de la xénophobie
- du proto-indo-européen
- des tasmaniens et du génocide en général
- du mythe du bon sauvage
- de la dégradation des biotopes et de Pétra
- de la guerre éclair en Amérique

Dernier à paraître en poche « Le troisième chimpanzé » est à la croisée des trois autres livres de Jared Diamond ( « Pourquoi l’amour est un plaisir », « De l’inégalité parmi les sociétés » et « Effondrement »). Et comme les trois autres, il est excellent.


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Jared Diamond- Le troisième chimpanzé - Folio Essais 11 €
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marcel Blanc

Publié dans Essais

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Nager sans se mouiller

Publié le par David

Alors que Juanito Perez Perez s'apprête à profiter de quelques semaines de congés en compagnie de ses deux enfants, son employeur le contacte pour un travail de dernière minute : un boulot non seulement simple mais également compatible avec ses vacances en famille, dans un camping cinq étoiles au bord de la mer.

Sauf que derrière sa couverture de cadre commercial sans histoire, Juanito est en réalité un tueur à gages redoutable. Dès son arrivée dans leur lieu de villégiature, certains détails vont éveiller chez lui quelques doutes autour de cette mission soit disant tranquille et dont il ne sait rien.

D'abord, il s'agit d'un camping naturiste, ce qui est déjà un tantinet déroutant. D'autant plus que la première personne que Juanito croise  en sortant de sa tente, c'est son ex-femme, justement en vacances en compagnie de son nouvel amoureux... Et ce n'est qu'un début.

Les coïncidences troublantes et les rencontres inattendues s'accumulent, le nombre de cibles potentielles augmente, et la sérénité de notre héros commence à être sérieusement entamée. 

Carlos Salem nous livre un polar sensuel et décalé, un moment de lecture savoureux et ensoleillé dans lequel nous plongeons tout habillés.

Parce qu'il est bon de rire, parfois.  

 

Nager sans se mouiller

Carlos Salem - Nager sans se mouiller - Actes Sud 21,80€
traduit de l'espagnol (Argentine) par Danielle Schramm

Publié dans Polar

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A comme Association

Publié le par Isabelle © Page des Libraires, n°140, octobre 2010

Un univers, deux auteurs, deux héros

A comme Association ou la rencontre de deux auteurs phares de la littérature jeunesse, Pierre Bottero et Érik L'Homme, pour créer une série fantastique. Un univers commun, une organisation secrète qui gère la cohabitation entre Normaux et Anormaux, mais à chacun son héros, sa personnalité et son ton.

Jasper est agent stagiaire au sein de l'Association. Il a 16 ans, le goût des vêtements sombres et joue de la cornemuse dans un groupe de rock. Recruté pour ses dons en matière de magie, il ne se sépare jamais de sa besace qui contient tout le bric-à-brac nécessaire à la réalisation de ses potions. Pas sportif pour deux sous, roi du jeu de mots foireux, à son grand désespoir il n'intéresse pas les filles mais est fortement intéressé par Ombe, autre jeune stagiaire recrutée récemment par l'Association. Ombe a 18 ans, c'est une solitaire passionnée de moto. Elle préfère une bonne grosse bagarre à la magie, quant à la discrétion recommandée par ses employeurs, le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas son fort ! Son don ? Elle est quasiment incassable ! De plus, elle ne supporte pas Jasper... Être agent stagiaire au sein de l'Association n'est pas un boulot de tout repos et les deux jeunes gens sont envoyés directement sur le terrain pour mener leur première mission. Jasper enquête sur un trafic de drogue chez les vampires. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail il se lance sur les traces de Fabio, un vampire visiblement drogué jusqu'aux yeux. De son côté, Ombe doit neutraliser une bande de gobelins qui remettent en cause un accord signé cinquante ans auparavant. Ils revendiquent un territoire qu'ils considèrent comme un lieu de culte et sur lequel un lycée a été bâti...une mission qui nécessite une grande discrétion puisque pour 99,99% de la population, les gobelins n'existent pas !

Le projet initial devait comporter 13 volumes il y en aura finalement 8. La disparition brutale de Pierre Bottero, qui avait écrit deux tomes, a modifié la donne. Fort du soutien de son éditrice et de celle de P. Bottero, Érik L'Homme continue l'aventure seul. Une décision pas du tout facile à prendre précise-t-il. Il a été forcé de réduire la série « en choisissant de coller au plus près à la réalité puisque Ombe, le personnage de Pierre, disparaît à partir du cinquième tome...»

   

A comme Association 1 A comme Association 2

 

Érik L'Homme -  Tome 1 : La pâle lumière des ténèbres / Pierre Bottero, Tome 2 : Les limites obscures de la magie, Gallimard jeunesse/ Rageot éditeur, à partir de 12 ans - 9,50€

  Entretien avec Erik L'Homme : A comme Association

Publié dans Jeunesse

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Mademoiselle Scaramouche

Publié le par Isabelle © Magazine Page des Libraires n°142, décembre 2010

Dans la France de Louis XIV, une jeune fille courageuse et intrépide se bat, au mépris du danger, pour réhabiliter son père victime d'un complot quelques années plus tôt.

Nous sommes en 1672. Jean-Rousselières, maître d'armes et ancien capitaine des Mousquetaires du roi, est tué sous les yeux de sa fille Zinia, lors d'un duel avec le fils d'un gentilhomme bien en vue à la cour de Louis XIV. La jeune fille venge immédiatement son père. Au moment de s'enfuir, elle découvre dans le caveau familial un autre cercueil que celui de sa mère : celui d'une petite fille nommée Zinia Rousselières, morte en 1661. Elle comprend alors qu'elle a été adoptée. Mais qui est-elle, si elle n'est pas celle qu'elle a cru être pendant quatorze ans ? C'est ce qu'elle va tenter de découvrir. Sur les traces de sa fougueuse héroïne à la chevelure d'un rouge flamboyant, Jean-Michel Payet nous entraîne dans un véritable roman de cape et d'épée. La jeune Zinia qui n'a peur de rien, découvre que son vrai père était un gentilhomme accusé à tort de régicide et ne pense alors qu'à laver son honneur. En compagnie de comédiens rencontrés sur sa route , elle déjoue les pièges semés par ses ennemis en travers de son chemin et se retrouve au coeur d'un complot contre le roi. Le récit est mené tambour battant, on pense au Bossu et aux Trois Mousquetaires et on ne s'ennuie pas une seconde !


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Jean-Michel Payet - Mademoiselle Scaramouche - Editions Les grandes personnes 15€
à lire dès 12 ans

Publié dans Jeunesse

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