Le blog de la librairie Gwalarn

Ah ! La rentrée littéraire de l’automne !

Savez-vous que c’est une spécificité française ?

459 romans cette année paraissent d’août à octobre, pour une consécration par les principaux prix littéraires de novembre à décembre (Goncourt, Interallié, Médicis, Renaudot, Fémina…).

Pour vous aider à faire un choix, Emmanuelle présentera les pépites littéraires de la rentrée.

Samedi 28 septembre à 10 h

Salle de Conférence

Espace sainte-Anne

Entrée libre

Nous avons le plaisir de recevoir en dédicace Gérard Chevalier le samedi 14 septembre de 10h à 18h.

Tour à tour artiste peintre, décorateur, maquettiste, acteur, metteur en scène, scénariste, Gérard Chevalier devient auteur de romans policiers en 2008. Après son premier ouvrage Ici finit la terre qui rencontra un joli succès en librairie suivent seize autres romans et la série humoristique Le chat Catia mène l’enquête dans laquelle une minette quimpéroise « surdouée » assiste son maître, journaliste d’investigation, dans ses recherches.

Breton d'adoption, l'écrivain de Carantec est notamment l'auteur de La clinique de l'enfer, roman policier qui se déroule sur la Côte de granit rose.

Son dernier livre Mille vies pour rire : mémoires d'un gugusse constitue un recueil d’anecdotes survenues dans sa vie privée ou professionnelle, lui suscitant toujours rires et sourires, avec notamment la narration de moments cocasses vécus aux côtés de son ami Coluche.

Mille vies pour rire de Gérard Chevalier, éditions du Palémon, 362 pages, 12 €, 2024.

A bientôt !

La librairie Gwalarn a le plaisir de recevoir Sandrine Canaux en dédicace  samedi 7 septembre à partir de 15h30. Elle dédicacera son ouvrage Le squelette givré qui attisait les braises paru aux éditions Rémanence.

Sandrine Canaux a vécu son enfance et son adolescence à l’étranger. De cette période, elle a gardé le goût des voyages : au bout du monde d’abord, et puis, plus tard, des voyages intérieurs, dont elle a fait son métier, après vingt ans passés dans la profession bancaire. Gestalt-thérapeute, elle vit et travaille en Bretagne.

Le décès de sa mère adoptive à l'aube de ses 45 ans marque le début d'un voyage rocambolesque sur ses origines et son histoire qui avait jusque là forgé son identité. Un récit salvateur né du désir d'écrire pour parler de ce qui n'a pas été dit, pour donner et dire l'amour qui seul guérit nos blessures les plus profondes, et peut-être aussi pour encourager ceux et celles qui le liront à entamer leur propre quête.

Le squelette givré qui attisait les braises éditions Rémanence 18 euros

Fabien Lostec viendra de 15h30 à 17h30 signer La guerre au ras du sol : Le pays de Loudéac (1939-1945) ainsi que Condamnées à mort : L’épuration des femmes collaboratrices, 1944-1951.

Originaire de Lannion, Fabien Lostec est docteur en histoire, chercheur associé au laboratoire Tempora, enseignant et chargé de cours à l'université Rennes 2.

La guerre au ras du sol : Le pays de Loudéac (1939-1945), co-écrit avec l'historien agrégé et costarmoricain Yann Lagadec, est un ouvrage présentant la plupart des grands thèmes permettant de saisir la manière dont les populations du Centre-Bretagne ont traversé le conflit : la "drôle de guerre", les réfugiés, l'occupation allemande, la vie quotidienne, la Résistance, mais aussi la collaboration, l'épuration ou la mémoire. Au détour des 390 pages, il est aussi question d'officiers polonais formés à Loudéac en 1939-1940, de bals clandestins ou de prisonniers de guerre sénégalais…

La zone de Loudéac est l’une des premières traversées par les Panzer allemands progressant à marche forcée vers Brest en juin 1940. Elle accueille aussi précocement de nombreux soldats de la Wehrmacht, en charge notamment de la gestion de vastes dépôts logistiques installés au croisement des axes Saint-Brieuc/Lorient et Rennes /Brest. En juin 1944, plusieurs équipes de parachutistes SAS de la France libre sont larguées dans les environs afin de saboter les communications ennemies. En juillet, c’est depuis cette zone, et plus particulièrement Uzel, que les services de répression allemands organisent la lutte contre les maquis dans une bonne partie des Côtes-du-Nord. Et c’est aussi par Loudéac que, début août 1944, passent les colonnes blindées de la 3rd US Army du général Patton en route vers Brest.
Mais ce « pays » – qui couvre les cantons de Loudéac, La Chèze/Plémet, Uzel et, pour une part au moins, ceux de Plouguenast, Mûr-de-Bretagne et Merdrignac – est aussi et surtout une zone essentiellement rurale, dont la vie quotidienne est marquée par les difficultés que connaît la plus grande partie de la France : arrivée de milliers de réfugiés lors de l’exode de mai-juin 1940, réquisitions allemandes ou françaises, départ des jeunes dans le cadre du STO, exactions des troupes d’occupation...

Les auteurs ont souhaité réaliser "un ouvrage sérieux et grand public" en insérant des notes infrapaginales et près d'une centaine de documents illustrés.

La guerre au ras du sol : le pays de Loudéac (1939-1945) de Fabien Lostec et yann Lagadec, éditions Récits, 388 pages, 24,50 €, 2024.

Fabien Lostec dédicacera également son ouvrage Condamnées à mort : L’épuration des femmes collaboratrices, 1944-1951 paru aux éditions du CNRS.

Contrairement à une légende tenace, toutes les femmes collaboratrices n’ont pas été graciées par les tribunaux de l’épuration à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Elles sont 651 à être frappées par la peine capitale, dont 46 sont finalement exécutées. Jamais, depuis la Révolution française, autant de femmes n’avaient été condamnées et mises à mort en si peu de temps.

Qui sont ces condamnées à mort, de quelle façon ont-elles collaboré, comment vivent-elles leur épuration et par qui sont-elles jugées ? Fabien Lostec brosse le portrait individuel et collectif de ces femmes. Il nous montre qu’au-delà de l’image de la collaboratrice sentimentale, elles se sont résolument engagées au service de l’ennemi, ont commis des actions violentes et des tortures, ont provoqué des déportations et des assassinats.

La morale et le droit s’entremêlent lors de leurs procès, puisqu’elles sont accusées d’être de mauvaises épouses et/ou mères et, plus largement, de mauvaises femmes. L’auteur examine le temps du jugement jusqu’à la mort pour celles dont le recours en grâce est rejeté et n’oublie pas le temps de l’incarcération ni celui de la sortie de prison pour celles qui bénéficient d’une commutation de peine.

Une étude fine qui vient renouveler par le genre l’histoire de l’épuration et de la violence politique.

Condamnées à mort : L’épuration des femmes collaboratrices, 1944-1951 de Fabien Lostec, CNRS éditions, 400 pages, 26 €, 2024.

Nous avons le plaisir de recevoir en dédicace le samedi 24 août Alain Quillévéré de 10h30 à 12h30.

L'historien lannionnais dédicacera son dernier ouvrage : le catalogue de l'exposition « Dix ans de dons », La Guerre en images 1939-1945  qui se déroule actuellement au Musée de la Résistance en Argoat à Saint-Connan.

Professeur des écoles en retraite, chercheur associé au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS), Alain Quillévéré, bénévole du musée, a coordonné la rédaction de ce brillant recueil issu d'un travail collectif.

Alain Quillévéré a également publié chez Skol-Vreizh la biographie d’un résistant-déporté, Mémoire retrouvée d’un jeune patriote (2008), ainsi que Bals clandestins pendant la Seconde Guerre mondiale (2014). Il est l’un des coauteurs du catalogue de l’exposition Vous n’irez plus danser ! Les bals clandestins 1939-1945 (Oues-France 2021).

« Dix ans de dons », La Guerre en images 1939-1945, ouvrage collectif sous la direction d'Alain Quillévéré, éditions Locus Solus, 80 pages, 18 €, 2024.

Jeudi 29 août, à partir de 18h, la librairie Gwalarn est très heureuse de vous inviter à rencontrer le romancier Xabi Molia à l'occasion de la parution de son nouveau roman La Vie ou presque aux éditions du Seuil en cette rentrée littéraire. 

Trois amis, trois écrivains, trois destins ...

Samedi 17 août de 15h30 à 17h30, la librairie Gwalarn aura le plaisir d'accueillir une jeune autrice de 22 ans : Kyara Ohrond.

Étudiante en archéologie, Kyara a déjà publié 6 romans à destination des adolescents. Vivant en Bourgogne-Franche-Comté, elle crée en 2022 sa propre maison d'édition : Arrakis, chez laquelle elle publie ses romans. Autiste asperger, elle développe très tôt un amour profond pour la littérature. Elle se plaît à intégrer dans ses livres diverses références qui font appel à ses multiples centres d'intérêts (la mythologie, la pop culture, la musique ou encore l'Histoire).

« Abrax » de Kyara Ohrond, éditions Arrakis, 17,90€.

« Hunter's Shade » tome 1 et 2, Kyara Ohrond, éditions Arrakis, 15,90€.

« X - Tome 1 : Les joyaux des archanges », Kyara Ohrond, éditions Arrakis, 15,90€.

« X - Tome 2 : Le sang du dragon », Kyara Ohrond, éditions Arrakis, 15,90€.

« X - Tome 3 : Le dernier secret », Kyara Ohrond, éditions Arrakis, 18,90€.

Nous avons le plaisir de recevoir en dédicace Jean Lecoulant le samedi 17 août de 10h30 à 12h30 pour son ouvrage En Bretagne, ça se dit comme ça !.

Jean Lecoulant est chercheur en acoustique sous-marine. Il consacre ses loisirs à la linguistique et, en particulier, à l’étude du breton des environs de Carhaix.

En bretagne, ça se dit comme ça ! est un recueil d'expressions et de mots français de Bretagne, tels que "pilhou", "trouver dur" ou encore "kabig". L'origine, l'emploi usuel et le sens des mots sont expliqués de façon pédagogique et humoristique. Une mise en lumière des particularités lexicales et phonologiques bretonnes est réalisée et permet aux bretons de prendre conscience des spécificités de leur langue. L'ouvrage, émaillé d'illustrations et de photographies, propose une lecture agréable et originale sur la langue bretonne et française.
Bis’ à la carotte, avoir de la misère, kenavo… Ces mots de la Bretagne chantent son histoire et nous invitent à un voyage sentimental et linguistique.

En Bretagne, ça se dit comme ça ! de Jean Lecoulant et Ronan Calvez, éditions Le Robert, mai 2024, 144 pages, 12,90 €.