Le blog de la librairie Gwalarn

La librairie Gwalarn a le plaisir de recevoir Renan Coquin à l'occasion de la sortie de Pillages (éditions Delcourt), une BD docu-fiction qui dénonce la surpêche par des bateaux usines au large des côtes africaines, des bateaux interdits de pêche qui bénéficient de la corruption de certains responsables des licences de pêche qui ne peuvent résister à une enveloppe de billets et à des menaces sur leurs familles. Face à ce pillage organisé des mers africaines, certaines ONG tentent de se faire entendre. C'est le cas de Maxime de Lisle, commandant en second sur les navires de Sea Sheperd, qui signe le scénario de Pillages.17 000 chalutiers chinois et européens sont en train de vider les mers africaines pour servir les tables occidentales. Sur ces bateaux, des équipages exploités. Sur le continent, ils sont des millions à dépendre de la pêche...

Grand raconteur d'histoires, Jean-Claude Fournier a décidé de nous faire partager vingt souvenirs de sa vie en 100 pages de bande dessinée, de sa naissance jusqu'à aujourd'hui, dans Ma vie de rêves (éditions Daniel Maghen), souvenirs et anecdotes qu'il réservait jusqu'ici à sa famille et ses amis. Son enfance à Saint-Quay Portrieux, les bêtises d'un enfant rêveur, la découverte de la musique, les premières amours, et le choc de découvrir le travail de Franquin dans les pages de Spirou. C'est ce même Franquin  qui lui donnera de précieux conseils et fera entrer son petit Bizu dans les pages du journal et lui confiera quelques années plus tard le destin de Spirou. En racontant ces années Spirou, Jean-Claude Fournier raconte aussi l'amitié qu'il a partagée avec les grands dessinateurs du journal. C'est ainsi que Franquin, Morris, Tillieux, Will et quelques autres deviennent les personnages de cette « autobédégraphie » !

La librairie Gwalarn invite à rencontrer Habib Ali Mohammed jeudi 6 juin à partir de 18h à l'occasion de la parution de son premier roman De l'aube au crépuscule aux éditions Xérographes

Habib Ali Mohammed Musa est né au Soudan. De langue peule, il apprend l’arabe, langue officielle du Soudan, enfant, puis l’anglais pendant sa scolarité, et le français en discutant avec des amis. Ses voyages lui ont permis d’expérimenter de nombreux espaces au Soudan puis en Libye et, enfin, en France où il a vécu dans plusieurs villes. Ses expériences l’ont mené à questionner nos différents rapports au monde, nos liens au territoire, nourrissant ainsi son travail d’écriture. C’est à partir de ces réflexions qu’il écrit son premier roman. Il vit actuellement en région parisienne.

Né en 1980 à Siegen en Allemagne, Denis Michelis arrive en France à l’âge de cinq ans. Après avoir été rédacteur pour des émissions culturelles sur Arte, il publie son premier roman, « La chance que tu as », chez Stock en 2014. Ses deux romans suivants paraissent chez Notabilia, « Le Bon Fils » (2016, prix des lycéens d’Île-de-France 2018, finaliste du prix Médicis) et « État d’ivresse » (2019). Il a également traduit plusieurs romans de l’allemand et de l’anglais dont « Les Pleureuses » de Katie Kitamura (Stock, 2017, prix du meilleur roman Points) et « Peur » de Dirk Kurbjuweit (Delcourt, 2018).

Son dernier roman, Amour fou porte bien son nom et sa couverture alléchante est un piège redoutable dans lequel il est délectable de tomber !

Dans une petite ville côtière nichée entre d’abruptes falaises et une campagne paisible, une jeune femme est retrouvée noyée. Faute de preuves, son harceleur, un jardinier prénommé Barnabé, échappe de justesse à la prison. Pourtant, quelque temps plus tard, le cadavre d’une seconde victime est découvert en contrebas du Belvédère, ce, au moment même où notre suspect rentre au manoir familial – après un bref passage en institution.

Si tout semble accuser Barnabé, l'enquête dévoilera d'autres personnages délicieusement inquiétants. Entre un père psychiatre, une voisine bien curieuse, une mère possessive, une amie peu encline à collaborer, un policier frustré avide de polars immoraux, un époux violent et un journaliste manipulateur, la partie de Cluedo, aussi hilarante qu’addictive, ne fait que commencer....

Portrait décapant d’une famille hautement dysfonctionnelle, roman à suspense et comédie macabre, Amour Fou brouille les pistes pour mieux vous manipuler. Après tout, jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour être aimé ?

Le prix Gwalarn a fait peau neuve. En 2023, en accord avec notre partenaire, la médiathèque de Lannion, nous avons décidé de transformer le Prix Gwalarn jeunesse en Prix Noroît, qui s’adresse aux élèves des écoles primaires.

À cette occasion, nous recevons deux auteurs bretons sélectionnés pour le prix de cette année 2024 : Hervé Le Goff pour les niveaux des cours élémentaires (CE) et Frédéric Vinclère pour les niveaux des cours moyens (CM). À la suite des rencontres organisées avec plusieurs classes participantes au prix, nous aurons la joie de les accueillir à la librairie le vendredi 31 mai de 17h00 à 18h30 pour une séance de dédicace, qui nous permettra également de révéler les lauréats des deux sélections.

Hervé Le Goff :

Après avoir obtenu le diplôme de l’École des Beaux-Arts de Quimper, Hervé Le Goff, né en 1971 à Saint-Brieuc, devient illustrateur de dizaines d'ouvrages pour enfants, notamment édités au Père-Castor–Flammarion, Milan… En 2000, il reçoit le Prix de « l’Illustration de la ville » de Rueil-Malmaison et le Prix de « l’album jeunesse 2000 » de Brive-la-Gaillarde.

Dans « Poil de Mammouth », nous rencontrons Mouth, unique mammouth sans aucun poil, qui se retrouve peau nue, exposé au froid glacial de l’hiver et aux moqueries de ses congénères. La différence est rude à supporter. En plus de grelotter, Mouth subit les railleries de ses camarades scandant « sans poil de maa-mouu-teu ! » à longueur de journée. Mouth cherche alors une solution pour cacher son épiderme : tout poil sera ainsi le bienvenu !

« Poil de mammouth» d’Hervé Le Goff, éditions Père Castor-Flammarion, 28 pages, 13,90€.

Frédéric Vinclère :

Né à Vannes en 1982, Frédéric Vinclère suit des études de Lettres à Rennes et devient ensuite libraire pendant 13 ans avant de se lancer dans l’écriture de romans jeunesse. Son premier roman « Fête sauvage » est publié en 2018 dans la collection Petite Poche (Thierry Magnier). La même année, ce titre devient l’un des 12 lauréats d’Émergences, concours de nouvelles organisé par la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse.

Avec « À véli-vélo », nous voilà partis sur la route pour trente-trois kilomètres à vélo. Tel est le défi lancé par l’enseignante à sa classe de CE2. Élèves et adultes accompagnateurs s’élancent dans cette joyeuse cacophonie car la promenade tranquille sur le sentier de halage se révèle des plus rocambolesque : chaînes qui déraillent, pneus crevés, orage menaçant… Un roman vif et rythmé sur une sortie scolaire pleine de rebondissements !

« À véli-vélo» de Frédéric Vinclère, éditions Thierry Magnier, 223 pages, 7,90€.

Nous avons le plaisir de recevoir l'illustratrice Manon Beaumont le samedi 11 mai de 15h30 à 17h30 pour son album jeunesse La Botte.

​​Lauréate du concours d’illustration jeunesse du Festival du Livre de Rouen​, Manon Beaumont est une illustratrice bretonne de talent. 

Souhaitant mêler couleurs et douceur, l'artiste aspire, dans ses illustrations, "à rendre éternelle la magie de l’enfance".

Inspiré des codes narratifs du conte populaire russe La Moufle, l'album La Botte présente l'histoire d'une botte jaune rejetée par la tempête sur la plage et dans laquelle plusieurs animaux malmenés par la météo locale vont souhaiter s'y réfugier. Mouette, Pieuvre, Crabe et Cormoran vont réussir à s'y faufiler mais Phoque, un peu têtu et légèrement enrobé, va provoquer le déchirement en mille morceaux de la précieuse botte. Zut zut, il faut maintenant ramasser les morceaux et les mettre dans le bac à marée. Et heureusement pour nos petits amis, le soleil revient vite les réchauffer. Composée en rimes, La Botte est une histoire qui prend ancrage sur nos côtes bretonnes et permet d'offrir  une lecture pleine de vie et d'humour aux petites oreilles attentives.

L'album est édité sous le label Beluga des éditions Coop Breizh dans deux versions : l'une en langue française (La Botte), l'autre en langue bretonne (An Heuz).

La Botte (titre de la version en français)/ An heuz (titre de la version en breton) de Manon Beaumont (illustrations) et Liza Kerivel (textes), éditions Beluga, 32 pages, 2024, 12 €, à partir de 3 ans.

A bientôt !

Comédien et metteur en scène, Régis Sénécal  dirigé pendant vingt-quatre ans, près de Rouen, une scène conventionnée d’intérêt national pour la chanson. Auteur de pièces de théâtre il a par ailleurs écrit et co-écrit des ouvrages sur l’histoire locale. Il a accueilli de nombreux écrivains dans les cafés Littéraires qu’il a programmés. Pendant la Perestroïka il s’est intéressé à la musique rock et à la peinture russe, autour desquelles il a créé plusieurs événements. 

L’auteur a également œuvré à de nombreux échanges autour de la francophonie avec le Québec et l’Afrique de l’Ouest. Il est membre de l’Académie Charles Cros. Régis Sénécal a 21 ans lorsqu’il effectue son premier voyage au Portugal en juillet 1974, quelques mois après le putsch des capitaines. Il s’y rendra une seconde fois en avril 1975, puis une troisième en juillet de la même année. Il restera jusqu’à aujourd’hui impressionné par ce processus révolutionnaire qui lui semble aussi important que la Commune de Paris. Régis Sénécal a publié en 2021 son premier roman : L’Antre du Serpent, dans la collection d’Ici et d’Ailleurs aux éditions Douro. 

« J’ai voulu tuer Mário Soares » est son nouveau roman.

Portugal 1974/1975, la révolution des Œillets. Les feuillets que me confie Maria en 1998 narrent de façon succincte une série d’épisodes de sa vie, depuis sa naissance en 1925 à l’aube des années 2000. Étrangement, elle parle assez peu de la période qui se situe pendant la révolution des Œillets, pourtant elle retourne au Portugal entre août 1974 et novembre 1975. Et ce qu’elle en relate dévoile un moment de vie extraordinaire. Les bribes d’informations distillées, témoignent de ce qu’elle est projetée dans le maelström révolutionnaire auprès d’un ami de jeunesse, le leader politique et héros antifasciste Manuel Serra. Elle va en partager intimement les péripéties politiques. Dans cette parenthèse stupéfiante, Maria Portugal, dont le personnage oscille entre faits réels et moments imaginaires, devient l’héroïne de ce roman. Elle va y traverser ce qui fut en Europe le dernier mouvement insurrectionnel où un peuple tente de prendre son destin en main et d’imaginer une autre forme de société. Et si la voie esquissée par la révolution des Œillets était celle que les nations européennes auraient pu prendre ? Le peuple portugais se réveillant après un demi-siècle de dictature a tenté de nous montrer un autre chemin possible. 

« J’ai voulu tuer Mário Soares » est une fiction qui révèle des aspects insolites de l’après 25 Avril 1974.  2024 en marquera le cinquantième anniversaire.

De manœuvre à chimiste, Phlippe Lebeau a travaillé dans l’industrie avant de diriger une Auberge de Jeunesse dans les Alpes. Après des études, il s’engage dans le secteur de l’économie sociale et solidaire.
Ancien militant syndical et politique, il s’est fortement impliqué dans la mouvance associative de l’éducation populaire.
Aujourd’hui retraité, il demeure dans les Alpes du sud.

Il a publié la saga « Viel-Jacpierre » en trois romans aux éditions Ex-Aequo : « Une semaine entre deux dimanches » en 2018, « Le Temps du trajet » en 2019, « D’une guerre à l’autre » en 2021.

En 2021, il a également fait paraître « Histoires d’Eux », un recueil de nouvelles aux éditions Lignes et Pages

En 2022, « D’étape en étape » est paru ; il est disponible aux édition Encre Rouge.

La trilogie « Pour Toujours » est éditée chez Encre Rouge en 2023 et 2024 : « La cinquième marche » (tome 1) en avril 2023 et « Côté cœur, côté corps » (tome 2) à l’automne 2023 ; le troisième tome vient de paraître.