Les chefs d’État des huit pays les plus riches de la planète se retrouvent lors du G8. Face à eux, en marge du sommet, 500 000 personnes se sont rassemblées pour refuser l’ordre mondial qui doit se dessiner à l’abri des grilles de la zone rouge. Parmi les contestataires, Wag et Nathalie sont venus de France grossir les rangs du mouvement altermondialiste. Militants d’extrême-gauche, ils ont l’habitude des manifs houleuses et se croient prêts à affronter les forces de l’ordre. Mais la répression policière qui va se déchaîner pendant trois jours dans les rues de la Superbe est d’une brutalité inédite, attisée en coulisses par les manipulations du pouvoir italien. Et de certains responsables français qui jouent aux apprentis-sorciers. Entre les journalistes encombrants, les manœuvres de deux agents de la DST, et leurs propres tiraillements, Wag et Nathalie vont se perdre dans un maelstrom de violence. Il y aura des affrontements, des tabassages, des actes de torture, des trahisons et tant de vies brisées qui ne marqueront jamais l’Histoire. Qui se souvient de l’école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Qui se souvient encore de Carlo Giuliani ? De ces journées où ils auront vu l’innocence et la jeunesse anéanties dans le silence, ils reviendront à jamais transformés. Comme la plupart des militants qui tentèrent, à Gênes, de s’opposer à une forme sauvage de capitalisme.
Nous vous invitons à rencontrer le journaliste Thierry Dussard auteur de Fantaisie vagabonde en Bretagne avec Flaubert (éditions Paulsen) qui a mis le cap sur la Bretagne pour dévoiler un visage méconnu de Gustave Flaubert.
Le saviez-vous : Gustave Flaubert , né il y a deux cents ans à Rouen, n'est pas seulement un écrivain à découvrir à l'école ou à réviser pour le bac. L'auteur de Madame Bovary, Bouvard et Pécuchet, L'éducation sentimentale, etc. , a entrepris en 1847, de mai à juillet, avec son ami Maxime Du Camp un tour de la Bretagne à pied.
Les deux compères, alors âgés de 25 ans, ont découvert une péninsule bretonne, d'avant le chemin de fer et l'instruction publique.
De Clisson à Rennes, puis dans le Morbihan et le Finistère avant de longer les côtes de la Manche et de terminer à Cancale, ils parcourront plus de 700 kilomètres et écriront à quatre mains ''Par les champs et par les grèves''.
Plus de 170 ans plus tard, le journaliste Thierry Dussard a refait le chemin parcouru par Gustave Flaubert et Maxime Du Camp en 2020 et publié sa Fantaisie Vagabonde aux éditions Paulsen en mai 2021.
Dans ce livre, le journaliste tisse des liens entre hier et aujourd'hui, nourrissant son récit de sa connaissance intime de l'œuvre de Flaubert tout autant que de la région.
Il remet en lumière ce fabuleux récit à quatre mains, Par les champs et par les grèves, un texte assez méconnu où l'on sent déjà toute l'ironie et la virtuosité du jeune Gustave Flaubert.
Bonne nouvelle : la poésie et les poètes seront à l'honneur chez Gwalarn en juin. Nous invitons à rencontrer les poètes Daniel Kay, Yvon Le Men et Terez Bardaine :
Samedi 12 juin à partir de 15h, Daniel Kay, professeur de lettres au Lycée Le Dantec signera deux recueils de poèmes parus aux éditions Gallimard.
Daniel Kay a enseigné la poésie moderne à l'Université de Bretagne-Sud. Passionné par le livre d'artiste, il est également l'auteur de nombreux écrits sur la peinture.
Son premier recueil , Vies silencieuses (Gallimard, 2019) est un recueil de poèmes sur la peinture à travers les siècles.
Daniel Kay y évoque les couleurs, les jeux et les harmonies chromatiques ainsi ainsi que les techniques des peintres. L'ouvrage est composé de deux parties : l'une est consacrée à l'art de peindre et l'autre aux hommages à des peintres.
Le second recueil vient tout juste de paraître et s'intitule Tombeau de Jorge luis Borges, suivi de autres stèles (Gallimard, 2021) :
Ce recueil plein de qualités illustre bien un genre un peu particulier que l’on pourrait appeler « poésie critique » ; c’est-à-dire que l’éloge d’un autre poète (ici le plus souvent Borges) est fait par la mise en valeur de ses thèmes et de son « imagerie » personnelle dans le miroir non moins personnel que lui tend le poète-commentateur. Il y faut une connaissance de l’œuvre du poète en question, une délicatesse de touche et une modestie qui ne manquent pas à Daniel Kay. En effet, tout ce qui fait le monde de l’illustre poète de Buenos Aires : le tigre, la rose, la théologie, le bandonéon, la bibliothèque, etc. se retrouvent ici transposés dans la langue vigoureuse et inventive de l’auteur. À ce tombeau, l’auteur a cru bon d’ajouter quelques stèles plus modestes : Georges Perros, Armand Robin, Victor Segalen et une très belle série de menhirs pour l’entourer et lui rendre hommage.
Samedi 19 juin, à partir de 16 h, Yvon Le Men, prix Goncourt de la poésie en 2019 pour l'ensemble de son oeuvre et sa complice poète Terez Bardaine signeront leurs dernières publications.
Ces derniers mois, Yvon Le Men a publié :
Un poème est passé aux éditions La Rumeur libre : une anthologie de poèmes rédigés durant le premier confinement de mars 2020, où des écrivains de tous horizons évoquent l'espérance et la solidarité.
La Bretagne sans permis, aux éditions Ouest-France : un récit où l'auteur raconte comment accompagné de son comparse Alexis, il a traversé la Bretagne en voiturette sans permis ( VSP ), une façon pour lui de découvrir la région par des chemins détournés. Le récit de son périple décrit les rencontres et les anecdotes qui ont marqué l'aventure.
La Baie vitrée, aux éditions Bruno Doucey : Des poèmes rédigés pendant le confinement du printemps 2020 alors que l'auteur, enfermé chez lui, observe le monde à travers une vitre et écoute le chant apaisant des oiseaux. Certains poèmes ont été mis en musique et ont fait l'objet d'enregistrements accessibles en ligne.
Terez Bardaine, autrice de Marin aux éditions Terre de Brume, 2011 vient de publier Déchiffrée par les lettres, aux éditions La Rumeur libre. Un recueil de poèmes évoquant tous les sujets propres à la nature humaine.
Alors que le narrateur vient d’apprendre qu’il sera bientôt père d’une petite fille, le téléphone sonne. À l’autre bout du fil, sa mère. Le bateau de son père, Jean, vient de sombrer « corps et biens ». Jamais Jean ne saura que sa petite-fille s’appellera Louise.
Peut-être pour lui rendre hommage, peut-être pour apaiser son chagrin, le narrateur se met alors à écrire le roman de ce coquillier blanc et bleu, Ar c’hwil, né presque en même temps que lui. Derrière l’histoire du bateau, c’est celle du père, de ses peines et de ses drames qui se profile. Mais aussi celle d’une famille, faite d’amour filial et fraternel. Une famille simple, où la pudeur des sentiments est de mise. Une histoire intimement liée à celle de la Bretagne, de la pêche et des crises qui ont jalonné la seconde partie du xxe siècle.
À travers une chronique à la fois intime et sociale évoluant sur près de soixante ans, Grégory Nicolas rend hommage au courage des pêcheurs et de ceux qui les attendent.
Baptiste sait l’art subtil de l’imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l’âme, ressuscite celles qui se sont tues. Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, il gâche son talent pour un quarteron de spectateurs distraits. Jusqu’au jour où l’aborde un homme assoiffé de silence.
Pas n’importe quel homme. Pierre Chozène. Un romancier célèbre et discret, mais assiégé par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son texte le plus ambitieux, le plus intime. Aussi propose-t-il à Baptiste de devenir sa voix au téléphone. Pour ce faire, il lui confie sa vie, se défausse enfin de ses misérables secrets, se libère du réel pour se perdre à loisir dans l’écriture.
C’est ainsi que Baptiste devient son répondeur. A leurs risques et périls.
Suivez la route du livre, de Toulouse à Berlin en passant par Liège, Paris et Lannion bien sûr ! Les conseils des libraires dépassent aussi les frontières !
À Richards Bay, en Afrique du Sud, c’est le choc.
Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population.
De quel virus s’agit-il ?
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l’humanité.
Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ?
Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?